24 Sep Qu’est que la trame verte et bleue ?
La Trame verte et bleue est un réseau formé de continuités écologiques terrestres et aquatiques.
Les continuités écologiques correspondent à l’ensemble des zones vitales (réservoirs de biodiversité) et des éléments (corridors écologiques) qui permettent à une population d’espèces de circuler et d’accéder aux zones vitales. La Trame verte et bleue est ainsi constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors qui les relient.
La Trame verte et bleue porte l’ambition d’enrayer le déclin de la biodiversité au travers de la préservation et de la restauration des continuités écologiques.
La Trame verte et bleue est un outil d’aménagement du territoire qui vise à (re)constituer un réseau écologique cohérent, pour permettre aux espèces animales et végétales, de circuler, de s’alimenter, de se reproduire, de se reposer… En d’autres termes, d’assurer leur survie, et permettre aux écosystèmes de continuer à rendre à l’homme leurs services.
Comment définir la trame verte et bleue d’un territoire ?
Différentes méthodologies et différents outils notamment issues des Système d’information géographique (SIG) sont disponibles. Les protocoles choisis devront être adapter à chaque territoire ou échelle d’étude.
Chez ENDEMYS, nous privilégions une approche naturaliste proche du terrain basée sur la répartition et l’écologie des espèces et des habitats naturels. Pour celà, il est indispensable de se baser sur les connaissances scientifiques et naturalistes disponibles à partir de :
- Bases de données ou d’études à mobiliser,
- Consultations d’experts qui permet de créer de la donnée à dire d’experts susceptibles de préciser ou de compléter les connaissances enregistrés dans les bases de données ou études.
La démarche d’élaboration de la trame verte et bleue d’un territoire chez ENDEMYS peut se lister comme suit :
Élaborer une base de données la plus complète et exhaustive possible.
Caractériser la zone d’étude par une analyse écopaysagères et d’occupation du sol.
Analyser la répartition des espèces.
Analyser les obstacles fragmentant le territoire et identifier les espaces non fragmentés.
Cartographier les sous-trames vertes (milieux ouverts, semi-ouverts, feorestiers, agricoles, …) et bleues (eaux courantes, zones humides …) à partir des données d’occupation du sol.
Caractériser les sous-trames à partir d’espèces indicatrices, il s’agit de caractériser la qualité de chaque type d’occupation du sol au sein de chaque sous-trame et pour chaque espèce indicatrice associée en zones nodales, zones périphériques, zones d’exclusions.
Définir les réservoirs de biodiversité en assemblant les zones les plus favorables pour l’accueil des espèces indicatrices.
Cartographier et analyser les corridors écologiques potentiels ou à restaurer à partir de guildes d’espèces représentatifs des milieux et de capacités de dispersion.
Finaliser l’étude par la réalisation de la cartographie de la trame verte et bleue constituée des réservoirs de biodiversité et des corridors écologiques.
Pour aller plus loin, c’est par ici
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